C’est quoi l’UX-writing ?

On entend de plus en plus parler d’UX-UI design, un peu moins d’UX-writing.

Et pour cause ! Ce métier émerge depuis deux-trois ans seulement et à notamment connu un gros boom avec la pandémie et le changement des usages des consommateurs sur le digital. Petite présentation du métier et de ses enjeux.

L’UX-writing : définition

Sortie tout droit des bureaux d’Amazon et Google, l’ux-writing est une nouvelle méthode de rédaction qui vise à rendre l’expérience des utilisateurs plus intuitive et plus agréable sur différentes interfaces digitales.

Cela consiste donc à soigner TOUS les mots présents sur ces interfaces, de l’accroche principale d’une page au bouton d’appel à l’action, en passant par les champs de formulaire ou encore la page 404.

Contrairement au copywriting, l’objectif n’est pas de séduire pour vendre ou transmettre un message, mais bien d’aider les personnes à mieux se repérer et leur simplifier l’utilisation d’un outil digital.

Ainsi, le remplissage d’un formulaire obligatoire ne sera plus une contrainte (voire une galère), mais bien un moment rapide et surtout peu contraignant lorsqu’il est guidé par les bons messages, placés au bon moment et au bon endroit. Idem pour une page d’erreur (qui bien souvent agace et nous fait fermer la page) qui devient alors une étape transition pouvant même interpeller et faire rire avant de renvoyer sur le site principal.

En résumé, l’UX-writing ramène un peu de connivence et de proximité en transformant le jargon automatisé des robots en un langage humain, quasi parlé, au service d’une utilisation plus agréable.

source blog du webdesign

Quelles sont les bases pour soigner l’UX-writing ?

Tout d’abord, bien connaître son utilisateur. Tout comme en UX-design, l’UX-writing repose sur des phases de tests auprès de véritables utilisateurs mis en condition avec l’interface digitale.

Cette étape permet d’observer les comportements mais aussi de recueillir les besoins , les impressions. Elle est donc essentielle pour définir le ton à adopter : par exemple, un utilisateur qui cherche à faire une simulation de financement pour un prêt aura besoin que l’on s’adresse à lui avec un ton clair et immédiat (ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour faire des jeux de mots alambiqués !) mais pas forcément familier, étant donné la nature de son besoin.

Il est donc également important de savoir se mettre à la place de son utilisateur en faisant preuve d’empathie et de pédagogie.

Pour conclure

L’UX-writing est une toute jeune discipline qui attire de plus en plus de marques soucieuses d’apporter plus d’authenticité et de personnalisation pour satisfaire les besoins de leurs clients. Il est donc fort probable qu’on en entende de plus en plus parler !